Diminution des intrants phytosanitaires

Le désherbage dit “chimique” reste le moyen de lutte le plus usité en arboriculture. Le glyphosate entre dans près de 80% des stratégies d’entretien des vergers et compte pour près de 45% des traitements désherbants réalisés par an. Le désherbage dit “mécanique”, principale alternative à l’heure actuelle, ne permet pas de maîtriser l’ensemble des adventices, s’adapte difficilement aux contextes compliqués, fait appel à une main d'œuvre qualifiée. Pour faire face à cette situation d’impasse, les stations d’expérimentation, l’Inrae, les organismes de développement et les groupements d’arboriculteurs, s’engagent à travers ce projet, à prospecter des alternatives variées, transférables à court, moyen et long terme afin de lever cette impasse.

Dans un contexte de diminution du recours au produits phytosanitaires chimiques, l’apparition de nouveaux ravageurs et le retour d’anciens bioagresseurs jusqu’à présent gérés par la lutte chimique, la gestion sanitaire du verger devient un enjeu stratégique qui permettra de maintenir une production de qualité toujours adaptée aux exigences du marché et des consommateurs.