CONVERSADAPT chataignier
Objectif
L’objectif de cet essai est de tester cette hypothèse concernant la sécheresse et comparer si les différents types d’élagage engendrent des effets plus ou moins intéressants sur la tolérance des arbres à la sécheresse et ou au contraire si ceux-ci engendrent certains effets néfastes. Les mesures de stress portent sur l’observation visuelle des arbres ainsi que les mesures du potentiel de base.

Résultats
L’année 2023 a reçu une pluviométrie correcte sur la période estivale. Cela se retrouve sur les observations, les arbres des trois parcelles suivies montrant peu de stress hydrique sur les arbres, quelques soit les modalités.
On retrouve comme 2022 l’impact de l’élagage sur le potentiel de base, c’est-à-dire l’eau à disposition pour l’arbre. La baisse du volume foliaire engendré par l’élagage engendré une baisse de consommation de l’arbre et un potentiel de base qui reste plus bas sur la modalité élagage. Ce potentiel de base plus bas se retrouve sur le potentiel de tige dans les mesures d’octobre, ainsi que dans les mesures d’août sur Laval d’Aurelle.
Les surfaces foliaires standards tendent à s’homogénéiser entre modalités en fin de saison, mais en cours de saison, sur certaines parcelles, les feuilles de la modalité élagage restent plus légères pour leur taille plus tard en saison (SLA plus grande), rendant compte d’une croissance des arbres plus longtemps en saison.